Créé en 2005 au > Théâtre Gérard Philipe

 
 
Les Felins m'aiment bien
photo © Bellamy

mise en scène Alain Ollivier • scénographie Daniel Jeanneteau en collaboration avec Alexandre de Dardel • lumière Dominique Bruguière • assistée de Pierre Gaillardot • costumes Axel Aust • maquillages Cécile Kretschmar • son Anita Praz • chorégraphie dramatique Malik Rumeau • assistante à la mise en scène Célie Pauthe
avec
Balthazar, amoureux de Marianne: Thomas Durand
Marianne, amante de Balthazar: Florence Payros
Roland, amoureux de Cérès: Régis Lux
Cérès, amante de Roland: Valérie Crunchant
Alix, sœur de Balthazar: Irina Solano
Nestor, père de Balthazar: Bruno Sermonne
Les Figures: Fabrice Farchi, Yohann Chupin, Torgunn Wold-Platzack, Atsutoshi Hatamoto, Yasuyo Mochizuki

 
Production : Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, Centre dramatique national
La pièce bénéficie de l'Aide à l'Ecriture du ministère de la Culture et de la Communication

Compagnie Alain Ollivier

Les Félins m'aiment bien

de Olivia Rosenthal
(Éditions Actes Sud-Papiers)
mise en scène Alain Ollivier

 
Alain Ollivier a découvert cette pièce, due à une jeune femme, à la faveur d'un article paru dans "Le Monde des livres".
"Je l'ai lue", dit-il. "J'ai été stupéfait par la sûreté de la composition et le caractère inhabituel de l'inspiration". Il y voit "un conte cruel, traité avec sensualité et une certaine qualité d'humour". Pour lui, l'axe central de l'œuvre se trouve "dans l'impuissance de la fonction paternelle". Six personnages sont en jeu. Il y a deux couples d'amoureux (Balthazar et Marianne, Roland et Cérès) et les membres d'une famille (Alix et Nestor, respectivement sœur et père de Balthazar). Ils forment, dans la même maison qu'ils ne quittent jamais, une communauté sur laquelle se met à planer une menace mystérieuse.

 

Il est question d'un puma qu'il s'agirait, pour Balthazar et Alix, qui sont, rappelons-le, frère et sœur, d'alternativement attacher et détacher. Les personnages sont insensiblement amenés à s'affranchir des conventions familiales, sociales et sexuelles sans lesquelles la société ne peut être. Ils s'affrontent avec violence, se mettent en danger. Bien que maîtrisant le langage, ils évoluent dans un univers à l'inquiétante étrangeté, fait des gestes sauvages, de tentations criminelles, de paroles de rage et de mots d'amour. Toute psychologie cède la place à la brutale expression des pulsions. L'action se passe devant une serre tropicale…
Nous n'en dirons pas plus, par crainte d'altérer le plaisir de la découverte de l'univers infiniment prégnant et singulier de quelqu'un avec qui, décidément, il va falloir compter.

Les Felins m'aiment bien
photo © Bellamy

" Tout se passe comme si le spectateur assistait à la mise en place d'un jeu, aussi cruel que macabre, avec ses gagnants (que gagne-t-on ?) et ses perdants (que risque-t-on?). "

 

 

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